Captain Fuzz
Résident et Membre du BOTS
Je suis né à Lyon (France) en 1965. Dès l’enfance je me suis senti attiré par la culture anglo-saxonne. J’ai donc contracté le virus du « soft power » et bien évidemment des paradoxes qui vont avec, c’est-à-dire « souffrir d’un trouble de la personnalité » qui consiste à être psychiquement français mais ne jurer que par ce qui est « anglo-saxon ». J’ai réussi à ne pas devenir schizophrène mais je ne suis jamais parvenu à me détacher de l’idée que les cultures anglaises et américaines concernant la sphère musicale étaient selon moi au dessus du lot. Je suis donc un « égaré psychique » qui a choisi les années soixante comme maladie mentale.
Adolescent, je pouvais écouter The Clash, Madness, du punk, voire du hard rock mais à l’âge de 18 ans, je me suis senti un peu comme David VINCENT, un peu perdu, sur l’autoroute du rock’n’roll. C’est donc à l’été 1983 que j’ai acheté « Rolled Gold » des Rolling Stones, un double album vinyle avec des morceaux situés entre 1964 et 1968. A partir de là je n’ai pas été en capacité d’entendre parler d’autre chose que des années soixante (ou de leurs avatars).
En 1982, j’aimais beaucoup écouter The Jam, (surtout le premier album), il y avait des Mods dans ma ville mais dans mes représentations ça ne collait pas avec mon côté « working class » que je souhaitais exprimer. Alors je me suis inventé un style, je n’existais et ne parvenais à trouver mon style qu’à travers les Mods mais sans jamais être comme eux. Aussi, mes podcasts sont à mon image, J’aime les scooters, les parkas et la northern soul mais je préfère les motos, les vestes Barbour et le rhythm’n’blues. J’aime le British Beat mais je préfère le Garage.
Ça fait 40 ans que ça dure ces conneries et je ne suis pas prêt de changer.